Répercussions de la pandémie sur les effectifs de la CAJO
Pour réussir la transformation de son approche de réglementation, la CAJO doit absolument offrir un milieu de travail gratifiant où le haut niveau de rendement est reconnu. La motivation du personnel est particulièrement ardue puisque la majorité des employés de la CAJO travaillent à distance pendant la pandémie. L’organisme continue d’appuyer son personnel en ces temps difficiles à l’aide de plusieurs mesures liées au fonctionnement et au bien-être, dont voici quelques exemples :
- Tous les membres du personnel pouvant travailler à domicile ont été invités à le faire.
- Pour la prestation des services à distance, des ordinateurs portatifs et d’autres outils technologiques ont été mis à la disposition du personnel.
- Les activités de réglementation qui sont habituellement réalisées hors du domicile (comme les inspections de conformité) ont été modifiées pour protéger la santé et le bien-être des employés et de la population en général. La CAJO a fourni de l’équipement de protection individuelle (ÉPI), comme des masques, des gants et du désinfectant pour les mains, et le rend accessible au personnel de terrain.
- Plusieurs activités ont été lancées pour que le personnel se sente inclus, motivé et soutenu, y compris le nouveau bulletin « Staying Connected ».
- L’équipe de direction a mis en place des vidéoconférences périodiques « Ask Us Anything » permettant à l’ensemble du personnel de poser directement des questions.
- Le projet « Back to Business » a été lancé pour la coordination et la surveillance centralisées des activités de planification qui visent la réouverture des quatre secteurs relevant de la CAJO et le retour dans les bureaux.
Élargissement du mandat de réglementation de la CAJO et contraintes liées aux ressources
L’évolution du marché et les initiatives comme la légalisation du cannabis à usage récréatif par le gouvernement fédéral et la proposition provinciale d’élargir et d’établir un marché en ligne concurrentiel pour les jeux sur Internet en Ontario ont contribué à l’élargissement du pouvoir de réglementation de la CAJO. Comme d’autres organismes du secteur public, la CAJO est confrontée à la difficulté de gérer un mandat toujours plus large, souvent sans augmentation proportionnelle de ses ressources. Les attentes de la population et la visibilité de la CAJO continuent d’augmenter avec ce mandat élargi, notamment pendant la présente crise sanitaire mondiale. Ces défis soulignent l’importance pour la CAJO de concentrer sa réglementation sur les secteurs présentant les plus grands risques afin d’être mieux équipée pour suivre l’évolution de son environnement.
Afin d’alléger les pressions sur le plan financier et opérationnel qui découlent de l’élargissement de son mandat, la CAJO poursuit la mise en œuvre de son orientation à long terme dans le cadre de son plan stratégique. Le plan général, qui comprend toutes les principales initiatives de l’organisme, soutient le mandat élargi en veillant à ce que l’établissement des priorités relatives aux initiatives soit adapté au mandat, au plan stratégique et aux ressources de la CAJO. L’équipe dirigeante de la CAJO révise les priorités du plan général et les ressources nécessaires deux fois l’an. Ce processus aide l’organisme à gérer ses ressources limitées alors que son mandat s’élargit.
La CAJO s’efforce d’améliorer l’efficience de ses activités de façon proactive, démontrant ainsi son engagement à respecter l’objectif du gouvernement d’améliorer l’efficacité de la réglementation. Parmi ses initiatives, citons l’établissement d’un cadre de gestion globale des risques, de nombreuses vérifications de programmes pour les rendre plus efficients et la mise en œuvre d’une stratégie numérique à long terme. En outre, grâce à une nouvelle approche de réglementation axée sur les risques, la CAJO a su concentrer ses ressources dans les domaines présentant les plus grands risques.
Évaluation et gestion des risques
La CAJO anticipe les risques et les incertitudes qui, sans intervention, pourraient nuire à l’atteinte de ses objectifs stratégiques.
La CAJO met à profit de saines pratiques de gestion des risques en utilisant et en améliorant continuellement un cadre de gestion globale des risques pour surveiller et atténuer les facteurs de risque environnementaux. La gestion globale des risques est un processus continu, proactif et systématique mis en œuvre pour comprendre, gérer et communiquer les risques pour l’ensemble de l’organisme et pour aider la direction à prendre des décisions stratégiques favorisant l’atteinte des objectifs de la CAJO.
Le cadre de gestion globale des risques donne une vue d’ensemble des risques suivant diverses catégories, comme les risques stratégiques, les risques financiers, les risques opérationnels, les risques liés à la gouvernance, les risques liés à la conformité et les risques liés aux intervenants. Il aide l’organisme à déterminer les domaines de risque de façon systématique, rigoureuse et intégrée. Un atelier annuel sur les risques permet à la haute direction d’identifier et d’évaluer les principaux risques courus par la CAJO et de prévoir des mesures de priorisation et d’atténuation. Ces risques et mesures d’atténuation sont réévalués au moins chaque trimestre en fonction de l’évolution des risques. La CAJO intègre aussi des activités d’évaluation des risques à ses processus de planification stratégique et interne pour tenir compte des risques que comportent ses objectifs et ses plans. La gestion globale des risques aide la CAJO à établir ses priorités et est un critère essentiel pour la détermination des projets dans le plan général annuel. Le cadre de gestion globale des risques et les processus qui s’y rapportent sont supervisés par le Conseil d’administration de la CAJO, qui offre des suggestions et des conseils.
Les résultats des activités d’évaluation des risques jouent un rôle essentiel dans l’élaboration du plan de vérification et d’évaluation de la CAJO, qui considère comme prioritaires les domaines à risque élevé et traite des processus de gestion des risques, de contrôle et de gouvernance. Le cadre de gestion globale des risques continuera d’orienter les décisions de la direction relativement aux plans stratégiques et aux activités de planification internes.