Tests hors compétition : questions et réponses pour les titulaires de licence

À compter du 1er janvier 2024, aucun cheval participant aux séances d’entraînement ou aux qualifications ne doit être testé positif à une substance qui est un corticostéroïde, un analgésique, un anti-inflammatoire non stéroïdien ou un anesthésique local, tel que décrit dans le Guide d’élimination de l’ACPM (Agence canadienne du pari mutuel).

Les informations suivantes apportent des éclaircissements supplémentaires sur les exigences de tests de la règle TB 15.40.01 et de la règle SB 6.54.01, des exemples de substances réglementées non incluses dans le Guide d’élimination de l’ACPM mais relevant des catégories restreintes (mentionnées ci-dessus), et des conseils pour naviguer sur le site web du Guide d’élimination de l’ACPM.

1. Pourquoi restreignez-vous l’utilisation de certains médicaments et substances pour les chevaux participant à des séances d’entraînement ou à des épreuves qualificatives à compter du 1er janvier 2024 ?

La CAJO met en œuvre des règles limitant la prise de certains médicaments pendant les séances d’entraînement et les qualifications, dans le cadre de son engagement continu à protéger les chevaux de course de l’Ontario et à renforcer l’intégrité des courses.

À compter du 1er janvier 2024, la règle TB 15.40.02 et la règle SB 6.54.02 entreront en vigueur.

Ce changement s’inscrit dans le cadre d’une attention constante portée au bien-être des chevaux, en veillant à ce que seuls les chevaux en bonne santé et non médicamentés soient aptes à se qualifier et à s’entraîner.

Les médicaments faisant l’objet de restrictions peuvent masquer la douleur associée aux blessures ou ont été associés à un risque accru de blessures et de décès. Ces restrictions visent à protéger les chevaux et à faire en sorte qu’ils ne s’entraînent à des vitesses élevées que lorsqu’ils sont en état de le faire.

De plus amples informations sur les médicaments et substances soumis à restriction sont disponibles ici : Bulletin d’information No 93. - Nouvelles règles restreignant certains médicaments pour les chevaux participant à des séances d’entraînement ou à des épreuves de qualification, en vigueur le 1er janvier 2024.

Les titulaires de licence peuvent poser des questions spécifiques sur les nouvelles exigences réglementaires en utilisant notre portail iCAJO.

2. Comment choisirez-vous les chevaux à tester ? 

La CAJO se concentrera principalement sur les chevaux quittant la liste des vétérinaires. Tout cheval travaillant ou se qualifiant pour quitter la liste des vétérinaires doit s’attendre à être testé.

À compter du 1er janvier 2024, cette initiative en faveur du bien-être s’étendra au-delà de la liste des vétérinaires, et tout cheval participant à une séance officielle d’entraînement ou de qualification pourra être sélectionné pour un contrôle.

Si un cheval est sélectionné pour un contrôle à la suite d’une séance officielle d’entraînement ou de qualification, un représentant de la CAJO ou un officiel (c’est-à-dire un vétérinaire officiel) en informera le titulaire de licence (entraîneur, entraîneur adjoint, cavalier d’exercice, jockey, conducteur, palefrenier) avant que le cheval ne regagne sa stalle dans le paddock ou l’écurie.

  • Les chevaux de race standardbred sélectionnés pour les tests seront notifiés par le juge au départ après la course de qualification avant leur retour au paddock.
  • Les chevaux de race thoroughbred ou quarter horse sélectionnés pour les tests seront notifiés avant que le cheval ne retourne à l’écurie. Dans la plupart des cas, cette notification se fera par deux méthodes, à savoir une notification à l’écart et une annonce publique.

Si le cheval sélectionné pour le test après un exercice ou une qualification subit une urgence médicale, il peut être examiné et traité par un vétérinaire autorisé. 

  • Pour les chevaux de race standardbred, le vétérinaire autorisé ou l’entraîneur doit contacter les officiels de course de la CAJO immédiatement après la course.
  • Pour les chevaux de race thoroughbred ou quarter horse, le vétérinaire autorisé ou l’entraîneur doit contacter la CAJO immédiatement après par l’intermédiaire de la personne qui l’a informé de la sélection ou par courriel à l’adresse vetclerks@agco.ca.

Pour plus d’informations sur le processus de sélection, veuillez consulter : Il est de votre responsabilité de vous familiariser avec le Guide d’élimination de l’ACPM et les médicaments réglementés lors des séances de tests officiels d’entraînement et de qualification.

3. Quels sont les éléments qui seront testés dans le cadre des contrôles antidopage hors compétition ?

Aucun cheval participant aux séances d’entraînement ou aux qualifications ne doit être testé positif à une substance qui est un corticostéroïde, un analgésique, un anti-inflammatoire non stéroïdien ou un anesthésique local, tel que décrit dans le Guide d’élimination de l’ACPM (Agence canadienne du pari mutuel).

En outre, certains médicaments et substances ne figurant pas dans le Guide d’élimination de l’ACPM mais entrant dans les catégories restreintes font également l’objet de restrictions.

Ces substances sont des médicaments thérapeutiques qui peuvent masquer les symptômes d’une blessure ou d’une maladie.

Pour plus d’informations sur ces substances, veuillez vous référer à la Il est de votre responsabilité de vous familiariser avec le Guide d’élimination de l’ACPM et les médicaments réglementés lors des séances de tests officiels d’entraînement et de qualification.

Il est recommandé aux titulaires de licence de consulter un vétérinaire agréé par le CAJO lorsqu’ils envisagent d’administrer des médicaments avant les qualifications officielles ou les séances d’entraînement (ainsi que les courses). Les vétérinaires agréés par la CAJO peuvent fournir des conseils sur la façon d’administrer des médicaments et sur le Guide d’élimination de l’ACPM.

4. Comment vérifier les médicaments dans le Guide d’élimination de l’ACPM ?

Le Guide d’élimination de l’ACPM fournit des orientations à l’industrie pour certains médicaments approuvés.

Aucun cheval participant aux séances d’entraînement ou aux qualifications ne doit être testé positif à une substance qui est un corticostéroïde, un analgésique, un anti-inflammatoire non stéroïdien ou un anesthésique local, tel que décrit dans le Guide d’élimination de l’ACPM. Les titulaires de licence doivent se référer aux sections « Type de médicament » et « GE » sous chaque médicament.

Pour plus de détails sur la manière d’utiliser les lignes directrices en matière d’élimination, veuillez consulter : Il est de votre responsabilité de vous familiariser avec le Guide d’élimination de l’ACPM et les médicaments réglementés lors des séances de tests officiels d’entraînement et de qualification.

Il est recommandé aux titulaires de licence de consulter un vétérinaire agréé par la CAJO lorsqu’ils envisagent d’administrer des médicaments avant les qualifications officielles ou les séances d’entraînement (ainsi que les courses). Les vétérinaires agréés par la CAJO peuvent fournir des conseils sur l’utilisation correcte et le Guide d’élimination de l’ACPM.

5. Quels sont ces médicaments à usage restreint et quel est leur effet ?

Les catégories de médicaments suivantes, incluses dans le Guide d’élimination de l’ACPM, ne pourront plus être utilisées lors des séances d’entraînement et des qualifications à compter du 1er janvier 2024 :  

  • Analgésique : Médicament qui soulage la douleur
  • Anti-inflammatoire : Médicament qui soulage le gonflement local, la rougeur et la douleur causés par une blessure ou une infection. 
  • Anesthésique local : Médicament qui réduit les sensations (par exemple, le toucher, la douleur) dans une zone restreinte du corps.
  • Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) : Anti-inflammatoire non stéroïdien.
  • Corticostéroïde : Médicament produisant une action similaire à celle d’une hormone stéroïdienne du cortex surrénalien, mais qui se distingue chimiquement des hormones naturelles.

Ces médicaments peuvent masquer la douleur associée aux blessures ou ont été associés à un risque accru de blessures et de décès. Les restrictions concernant ces médicaments visent à protéger les chevaux et à faire en sorte qu’ils ne s’entraînent à des vitesses élevées que lorsqu’ils sont en état de le faire.

Sont également soumis à restriction certains médicaments et substances qui ne figurent pas dans le Guide d’élimination de l’ACPM et qui entrent dans les catégories restreintes.

Pour plus d’informations sur ces substances, voir : Il est de votre responsabilité de vous familiariser avec le Guide d’élimination de l’ACPM et les médicaments réglementés lors des séances de tests officiels d’entraînement et de qualification.

6. Le furosémide (Lasix) et l’acépromazine pourront-ils encore être utilisés ?

L’acépromazine (tranquillisant) et le furosémide (diurétique) ne sont pas inclus dans la règle TB 15.40.02 et la règle SB 6.54.02.

Aux fins des présentes règles relatives aux séances d’entraînement et aux qualifications, ces médicaments n’entrent pas dans les catégories restreintes des corticostéroïdes, des analgésiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou des anesthésiques locaux, telles que décrites dans le Guide d’élimination de l’ACPM.

7. Comment ces nouvelles politiques de contrôle affecteront-elles les courses ?

Afin de minimiser les perturbations des courses, les chevaux seront admissibles à l’inscription et aux courses jusqu’à ce que des résultats de tests défavorables soient reçus.

Les délais d’exécution des tests seront soigneusement contrôlés afin de réduire au maximum les perturbations. 

8. Comment allez-vous gérer les résultats positifs d’un test de dépistage de substances interdites ? 

Comme indiqué dans les règles TB 15.40.01, TB 15.40.02 et SB 6.54.01 , SB 6.54.02, un cheval contrôlé positif à une substance restreinte à la suite d’une séance d’entraînement verra sa séance d’entraînement supprimée et devra faire l’objet d’une autre séance d’entraînement officielle; et à la suite d’une qualification, il sera disqualifié et devra se qualifier à nouveau.

Les entraîneurs ou les vétérinaires agréés peuvent faire l’objet d’une pénalité monétaire minimale de 500 $, à la discrétion des officiels de la course. 

9. Que se passe-t-il si un cheval qui n’était pas prévu pour une séance d’entraînement chronométrée court et qu’il est enregistré comme séance d’entraînement officielle ?

Il incombe au formateur de veiller à ce que la communication avec le chronométreur soit correcte.

Si un cheval est contrôlé positif à la suite d’un entraînement officiel, les officiels de course décideront de la pénalité à appliquer en fonction des résultats d’une inspection, dont les résultats peuvent révéler des facteurs atténuants ou aggravants. 

10. Que se passe-t-il si un contrôle positif à une substance interdite n’est reçu qu’après les courses de chevaux ?

Dans la plupart des cas, la CAJO reçoit les résultats des tests avant qu’un cheval ne prenne le départ d’une course de pari mutuel.

Dans les rares cas où un cheval est testé positif à une substance réglementée à la suite d’un entraînement ou d’une qualification et que les résultats du test arrivent après une course, ce cheval sera disqualifié. Le montant de la bourse sera remboursé et les règles de réclamation TB 12.32.01(b) et SB 15.20.01(b) s’appliqueront.

11. Pourquoi la mise en œuvre des règles hors compétition a-t-elle été suspendue jusqu’au 1er janvier 2024 ?

La CAJO a entendu les commentaires de l’industrie et a mis en pause la mise en œuvre de TB 15.40.01 et SB 6.54.01 jusqu’au 1er janvier 2024 afin de fournir plus de clarté sur les nouvelles exigences.

Pendant cette période supplémentaire, le CAJO fournit des conseils pour aider les titulaires de licence à comprendre ce qu’on attend d’eux dans le cadre des nouvelles règles.

Ces documents d’orientation seront communiqués directement aux titulaires de licences et sont disponibles sur notre site web : Il est de votre responsabilité de vous familiariser avec le Guide d’élimination de l’ACPM et les médicaments réglementés lors des séances de tests officiels d’entraînement et de qualification.

12. Avec la mise en œuvre de ces règles, la CAJO empêche-t-elle les entraîneurs de traiter des chevaux souffrant d’affections mineures que leurs propres vétérinaires ont diagnostiquées/prescrites comme traitement ?

Les catégories restreintes de médicaments ont été associées à un risque accru de blessures et de décès ou peuvent masquer la douleur associée aux blessures.

Les nouvelles règles visent à protéger les chevaux, en veillant à ce qu’ils ne s’entraînent à des vitesses élevées que lorsqu’ils sont en état de le faire.

La CAJO n’interdit pas aux entraîneurs de traiter les chevaux avec les médicaments dont ils ont besoin. Nous veillons à ce que les médicaments administrés ne masquent pas des problèmes sous-jacents chez les chevaux participant aux séances d’entraînement, aux qualifications ou aux courses.

13. Les bains de gorge et les crèmes pour les talons sont-ils inclus dans ces restrictions ? Quels sont les autres médicaments interdits ?

Les chevaux participant aux séances d’entraînement officielles et aux qualifications ne doivent pas être testés positifs pour les catégories suivantes de médicaments ayant une directive d’élimination de l’ACPM : analgésique, anti-inflammatoire, anesthésique local, anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) et corticostéroïde.

Sont également soumis à restriction les médicaments ayant des propriétés appartenant aux catégories restreintes ci-dessus et qui ne figurent pas actuellement dans le Guide d’élimination de l’ACPM. Il s’agit notamment des médicaments suivants :

  • Restreint : Préparations topiques (y compris les crèmes pour les talons) et bains de gorge contenant des substances entrant dans les catégories restreintes susmentionnées.
  • Restreint : Produits contenant ne serait-ce qu’un seul médicament ou substance entrant dans les catégories restreintes susmentionnées.

Pour plus d’informations sur ces substances, voir : Il est de votre responsabilité de vous familiariser avec le Guide d’élimination de l’ACPM et les médicaments réglementés lors des séances de tests officiels d’entraînement et de qualification.

14. Ces règles sont-elles cohérentes avec celles des autres territoires d’Amérique du Nord ?

La CAJO continue d’explorer des initiatives qui contribueront à garantir les normes les plus élevées en matière de santé et de sécurité des chevaux, ainsi que la responsabilité dans l’ensemble de l’industrie des courses de chevaux de l’Ontario.

Il s’agit notamment d’examiner les normes internationales afin de déterminer les meilleures pratiques du secteur dans d’autres territoires et d’informer les futurs changements de règles, d’offrir des possibilités de formation aux titulaires de licence et d’examiner de manière globale la santé des cavaliers et des chevaux tout au long de leur carrière de coureur.

Nous notons que l’U.S. Horseracing Integrity & Welfare Unit (HIWU) a mis en place des restrictions similaires concernant les médicaments restreints dans les séances d’entraînement chronométrées. Ce test n’est pas non plus limité à la liste des vétérinaires et restreint les corticostéroïdes, les analgésiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les anesthésiques locaux.

15. J’ai d’autres questions sur les tests hors compétition qui ne sont pas mentionnées ici.

Les titulaires de licence peuvent poser des questions spécifiques sur les exigences de la nouvelle règle en utilisant notre portail iCAJO.

Reference Materials